Planter des poiriers chez soi n’est pas réservé aux grands jardins. Aujourd’hui, un petit coin de terre ou même un balcon sont suffisants pour installer son propre verger et produire des fruits savoureux. Pour cela, on aura recours aux fruitiers nains. Gros plan sur le poirier nain.
Produire ses propres poires
En plus d’être appréciées des petits et grands gourmands, les poires sont des fruits faciles à produire, y compris dans un petit jardin en ville ou même simplement sur un balcon.
Les différentes variétés de poiriers que vous pourrez trouver en ligne (cf fin de l’article) sont des arbres greffés, ce qui permet de limiter grandement leur croissance. Ainsi, ils sont généralement donnés pour une taille maximum de 1 mètre à 1,20 mètre, ce qui n’est pas tout à fait exact.
En pleine terre
Ils se plantent comme n’importe quel arbre, généralement en hiver et hors période de gel. Vous verrez alors au printemps les premiers bourgeons apparaître, et avec un peu de chance, quelques fleurs qui vous donneront par la suite de beaux fruits d’une taille et d’une saveur en tous points identiques à ceux que vous auriez pu cueillir sur un arbre non greffé.
En revanche, l’année suivante, votre poirier sera probablement couvert de fleurs. Pour obtenir de beaux fruits, vous devrez donc n’en laisser que deux (ou trois) par branches.
En revanche, il est fort probable que votre poirier grandisse rapidement, dépassant allègrement la taille donné comme étant son maximum. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-après, celui-ci atteint déjà 1,70 au lieu de 1,20 m. Il ne devrait plus beaucoup grandir, mais si tel était le cas, n’hésitez pas à le tailler en hiver (en dehors des périodes de gelée) pour l’obliger à s’étoffer au lieu de prendre de la hauteur.
Pour la réalisation de votre verger miniature, Vous pouvez aussi aligner plusieurs poiriers et autres autres fruitiers nains en respectant une distance minimale de 1,20 m (idéalement, 1,50 m) entre chaque arbre.
Dans un pot
Tout comme le pommier, le poirier s’accommode très bien d’être planté dans un pot. Il faudra tout de même prévoir un modèle suffisamment important pour qu’il puisse se développer. Pour ma part, je recommande les vrais pots en terre cuite, plus chers que les modèles en plastique, mais qui permettent à la terre de pouvoir respirer et conservent l’humidité plus longtemps. Votre poirier ne s’en portera que mieux. En plus, c’est 100% naturel, contrairement au plastique qui est particulièrement polluant et qui mettra des décennies à disparaître.
Le fait que votre poirier soit en pot vous demandera un peu plus d’attention qu’en pleine terre, mais vous aurez une récolte tout aussi goûteuse. En revanche, comme ses racines ne pourront pas s’étendre autant que un milieu naturel, sa taille n’excédera effectivement pas 1,20 mètre.
Utilisez une bonne terre de jardin à laquelle vous pouvez ajouter un tiers de terreau, en évitant soigneusement ceux qui ont à base d’écorces de résineux (pin, sapin, etc). Veillez à ce qu’il soit placé à une exposition mi-ombre mi-soleil, à l’abri des courants d’air et surveillez l’humidité de la terre pendant les beaux jours.
Une fois par an, vous pouvez lui apporter un engrais bio uniquement.
Sur votre balcon ou dans votre jardin, il faut garder à l’esprit que votre production sera toujours meilleure si vous installez deux poiriers à proximité l’un de l’autre.
En ce qui concerne les espèces disponibles sur le marché ou en ligne, vous trouverez les espèces les plus courantes comme la poire Conférence, Williams, etc.
Le modèle sur la photo est celui de mon jardin et a été acheté sur internet. Vous en trouverez chez Willemse ou Bakker par exemple.
Étiquettes : poirier, pommier, verger
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